Huit heure trente du matin, Naomie avait pausé un premier pieds frileux sur le pas de sa porte. Comme tout les jours, elle sortais de chez elle pour se rendre à son travail, sac calé sur l'épaule, un ou deux dossiers - parfois plus - sous le bras et sa motivation toute neuve du matin. Au volant de sa voiture (une nouvelle Mini Cooper rouge décapotable !), son esprit plongeait déjà son boulot, plannifiant sa journée en tapotant distraitement son volant sur le rythme de la musique que la radio diffusait.
A vrai dire, aujourd'hui elle avait un peu de mal a programmer son travail du jour pusique, mis a part quelques petites rectifications qui ne pouvaient se faire qu'au bureau sur l'article sur lequel elle bossait depuis plusieurs jours, elle n'avait plus rien à faire. Plus rien à faire... Cette idée la fit sourire. Au Middle Investigation Journal, cette phrases n'existait pas. En tout cas, pas à son étage ! Sa très chère supérieure lui trouverais bien un peu de paperasse à remplir ou à corriger. Le summum serait qu'elle lui donne à écrire un article plus intéréssant que ce qu'elle avait eu jusqu'ici. Mais ça, Naomie n'y comptait pas encore.
Se garant à quelques rues de son boulot, étant donné qu'elle n'avait pas encore le droit d'avoir sa place atittrée, elle fit donc le reste du chemin à pied. Alors que les portes vitrées coulissaient sur le côté pour la laissé passé, la jeune femme fit un demie tour rapidement et presque instinctif. Elle venait de voir dans le hall sa fameuse chef. Comme à son habitude, pendue au téléphone faisant des gestes exuhbérants. A croire qu'elle ne pouvait pas faire autrement pour s'exprimer à travers un combiné de téléphone.
Sa chef, rédactrice en chef de la rubrique faits divers, était une femme sur d'elle, très classe, qui faisait, il fallait bien l'avouer, un boulot vraiment remarquable. Naomie était même surprise que sa carrière semblait stagner. Mais sa trop grande sévérité et sa maniaquerie quasi patologique en faisant une femme redoutable tant auprès de ses employé mais également auprès de ses proches. Elle ne faisait pas dans la dentelle et lorsque quelque chose ne lui plaisait pas, ce qui arrivait assez fréquement, elle n'hésitait pas à le dire sans se soucier de blesser ou non. Elle mettait la barre bien trop haut. Et y faire façe à exactement 8h47 du matin, il en était hors de question.
Faisant mine de chercher frénétiquement au fin fond de son sac, Naomie contourna le batiment. Après être sur d'être hors de porté de la vue a 180 degrés de l'hystérique, elle rejeta sa tête en arrière en soufflant. Sa motivation si forte de ce matin venait de redescendre bien bas. Elle serait certainement un peu en retard aujourd'hui au bureau. Naomie venait de le décider. Un bon café lui ferais du bien.
C'est donc vers neuf heure que la jeune femme se retrouva assise à la terasse du bar Météorite's bar, profitant des premiers rayons de soleil de la journée et des derniers de la saison, sirotant un un café à la crème.