M r . S W A N K || Validé ||

Eddie, bel homme ? Oui, bon, d'accord, il faut l'avouer... Mais le pire c'est qu'il ne semble même pas le savoir.
En fait, la chose la plus imposante chez lui doit être sa carrure. En effet, lorsqu'il était jeune, Mr Swank était féru de sports en tous genres, et tous ces exercices physiques ont fait en sorte de développer sa musculature, et former très tôt de beaux muscles bien formés. Et même si désormais le seul sport qu'il s'oblige à pratiquer est la marche à pied - bon d'accord, il ne fait que se déplacer pour ses propres besoins... -, Eddie semble garder ce corps de (presque) dieu grec.
Mais outre le fait qu'il ai un corps divin, sa beauté ne s'arrête guère là. Tout son charme réside en fait dans son visage ; ses cheveux courts et bruns en bataille font ressortir qu'encore plus ses yeux sombres, d'un marron presque noir. Son regard a un je ne sais quoi de captivant qui attire celui des autres, et le fait se perdre au plus profond de son âme. En fait, ses yeux apportent à son visage une touche enfantine que l'on qualifie généralement de "craquante", et ce n'est d'ailleurs pas pour lui déplaire, car il en vient même à jouer avec cela, ce qui se traduit par de petits sourires innocents, relevant ses fines lèvres légèrement rosées en un sourire irrésistible. Paresseux par nature, il ne se rase pas souvent, et se retrouve généralement avec une barbe de quelques jours, ce qui ne fait que renforcer son charme, bien à son insu.

Nickel =)

Citation :: Eddie vient de laisser Parker - sa petite amie - après avoir passé un peu de temps avec elle. Il fait droid dehors, et plutôt grisonnant. Il se met dans un coin, et essaie tant bien que mal d'allumer une cigarette. C'est là qu'il voit, de l'autre côté de la rue, un membre de sa famille, auquel il était très attaché, se promener avec un enfant qui lui tient la main. Il a coupé les ponds avec sa famille depuis si longtemps, qu'il ne se rend même pas compte qu'il pouvait devenir oncle, frère, ou n'importe. Que va-t-il faire ?

Aujourd'hui était un jour habituel d'automne. Ciel gris, vent froid. Les ruines que l'on pouvait apercevoir semblaient figées dans ce morne soir. Eddie lança un regard désintéressé au lampadaire qui projetait une faible lumière autour de lui, formant comme une sorte de halo dans la pénombre, les rayons lumineux rencontrant la brume qui couvrait la brume depuis ce matin là. Le soleil n'était pas encore couché, mais il faisait tellement sombre qu'on aurait pu croire le contraire... à à peine 16 heures de l'après-midi. Mr Swank était en route pour retrouver Parker, et marchait tranquillement dans la rue. Il s'engouffra alors subitement dans une vieille maison aux portes et fenêtres inexistantes. Il passa par un couloir aux murs blancs et lézardés et débarqua dans une pièce presque chauffée... Enfin, en tous cas la faible chaleur avait eu pour mérite de dessiner un sourire de contentement sur les lèvres du jeune homme. Une silhouette se dessinait contre le mur du fond, juste devant une cheminée dans laquelle ronflait un bon feu. La vue des cheveux blonds lui redonna un nouveau sourire, et il s'approcha avec un air confiant sur le visage.

- J'étais sûr que tu serais là...

Le visage de Parker se tourna vers lui avec un beau sourire sur son beau visage. Il se pencha alors vers elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres. Puis, son regard descendit vers le bas, pour regarder avec envie les couvertures dans lesquelles elle s'était emmitouflée. Il la regarda alors de nouveau, des étincelles enfantines brillèrent dans ses yeux, accompagnées d'un sourire en coin.

- Tu me fais une place ?

La jeune femme lui répondit par un simple mouvement des bras qui la découvrit momentanément pour entrouvrir les pans des couvertures. Eddie ne se fit pas prier et s'élança vers elle, pour venir se blottir contre elle et la blottir dans ses bras, refermant la chaude protection autour d'eux. Le feu crépitait devant eux, les enchantant avec sa chanson magique qui lui rappelait tant les joies de l'enfance et de l'innocence, encadrée évidemment par des figures familiales rassurantes. Dans un accès à la nostalgie, Eddie se souvint ainsi de doux souvenirs, et ouvrit la bouche pour en faire profiter sa petite amie. Il se mit alors à lui raconter moult souvenirs, caressant du bout du pouce la peau si douce de sa joue. Ainsi, quelques heures passèrent comme cela, alors qu'ils se racontaient des souvenirs agréables. Parfois, cela faisait du bien de retomber en enfance... C'est alors qu'il monta son poignet devant ses yeux. La montre affichait 19 heures.
Il tourna alors son visage souriant vers la jeune femme et lui annonça qu'il allait y aller. A vrai dire il n'avait Il allait en craquer une, cigarette à la bouche, lorsqu'il vit deux silhouette bouger devant lui, sur le trottoir en face. Il leva les yeux mécaniquement, et son regard tomba sur l'étrange couple.rien à faire, il avait juste envie de bouger, et d'aller faire un petit tour. Qui sait ? Peut être rencontrerait-il quelqu'un dehors, dans la rue... ? Il se leva alors, et l'emmitoufla dans la couverture, avant de lui envoyer un baiser, et de quitter la chaleur et la lumière rassurante de la pièce, retrouvant le froid de l'extérieur au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la sortie. Il déboucha enfin dans la rue et se mit à marcher le long de la rue, sur le trottoir, fourrant ses mains dans ses poches pour tenter de contrer le froid. Au bout de quelques mètres, l'envie de nicotine se fit ressentir, et il laissa tomber la chaleur pour ses mains, sortant ses mains avec une cigarette à l'intérieur. Il se dirigea alors vers un endroit un peu reculé, une espèce d'alcôve dans la rue, et s'y arrêta, pour s'appuyer dos au mur. Il sortit son briquet, et appuya sur la pierre. Il essaya, une, deux... et au bout de la dixième fois, il se dit que peut être, il n'avait plus de gaz - et bien oui, un peu long à la détente le Eddie... Il le rangea alors dans sa poche et sortit une petite boîte d'allumette.
Il allait en craquer une, cigarette à la bouche, lorsqu'il vit deux silhouette bouger devant lui, sur le trottoir en face. Il leva les yeux mécaniquement, et son regard tomba sur l'étrange couple. Enfin, étrange... Ce n'était qu'une mère avec sa fille. Mais les cheveux de la mère venaient d'attirer son attention. Même dans la pénombre, il voyait au loin ses cheveux flamboyant, d'un roux magnifique. Aussitôt, l'homme avait arrêté son geste, et il avait alors éprouvé un étrange sentiment. Était-ce... de l'espoir ? Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressenti ce genre de choses. C'est alors que le visage de la femme se tourna de biais vers lui, adressant un sourire incroyable à sa petite fille, un rayon de lumière du lampadaire éclairant ses traits fins. C'était elle. Le coeur de Mr Swank se resserra douloureusement, pour se gonfler aussitôt en une sorte d'euphorie juvénile. Ane. C'était Ane. Ane Swank, la cousine qu'il connaissait depuis son âge le plus tendre. Les souvenirs de son passés remontèrent aussitôt à son esprit, embuant son regard. Ils avaient tellement en commun, quand ils se connaissaient encore en tous cas. Il ne l'avait pas vu depuis tellement de temps que la revoir lui donnait une joie incomparable.
Sans même réfléchir, il se mit à les suivre, de loin. Il restait en retrait, pour ne pas qu'elles le voient, mais il restait tout de même assez près pour pouvoir la voir. Il reconnaissait en elle la même jeune fille qu'il avait quitté des années auparavant. Elle était la même ; dans ses gestes, dans sa voix... Eddie avait tellement envie de courir vers elle et de la serrer dans ses bras... Mais quelque chose l'en empêchait. Il ne savait pas pourquoi, mais il hésitait encore. Il la dévorait des yeux, comme s'il aurait pu rattraper des années d'absence en quelques minutes à l'observer. lors comme ça elle avait une petite fille. Combien de pans de sa vie avait-il ainsi manqué ?
C'est alors que la petite fille tourna son visage vers lui, et plongea son regard dans le sien. Eddie en fut bouleversé. C'était sa cousine toute crachée. La petite fille le regardait tranquillement, comme si elle le connaissait depuis toujours. C'est alors qu'elle tourna son visage vers sa mère, et commença à lui tirer le bras en montrant du doigt dans sa direction. Eddie fut terrorisé, et il se retourna d'un coup, dos à elle. Il ne prit pas le temps de réfléchir, et il se mit à marcher droit devant lui, fuyant sa propre famille, sa propre vie.

Il n'y a aucun problème. Tu peux aller faire ta fiche.